FINI LES LONGS Q-TIPS JUSQU'AU FOND DU CERVEAU
BY JOSÉE MAHEUX
Au mois de mars, l’INSPQ (Institut national de santé publique au Québec) a développé des méthodes qui ne nécessitaient pas d’extraction chimique. Elles sont actuellement utilisées au Québec pour tester les échantillons récoltés par prélèvement naso-pharyngé. Cependant, une méthode requérant la salive serait la bienvenue ici.
La Dre Judith Fafard, médecin-conseil à l’INSPQ et microbiologiste-infectiologue, a déclaré ceci : « On pourrait prélever des spécimens sans devoir faire appel à des professionnels habilités à faire des prélèvements naso-pharyngés. C’est un gros avantage qui pourrait éviter un manque de personnel si on veut faire des dépistages à grande échelle. »


Les tests pourraient être faits facilement avant de rentrer au travail, en crachant tout simplement dans une fiole. Pas besoin de se déplacer dans une clinique de dépistage. Plus de files d'attente! C'est très encourageant!
L'université Yale affirme par ailleurs qu’elle fournira le protocole du test SalivaDirect aux laboratoires qui en feront la demande. Avantages : pas de pénurie d'écouvillons et il coûterait environ 10 $ US.
Pour le moment, Santé Canada n'a approuvé aucun test basé sur la salive pour la détection de la COVID-19. Un seul test de ce genre, le Quantivirus Sars-Cov2 Multiple de l’entreprise américaine DiaCarta, a fait l’objet d’une demande d’approbation auprès de Santé Canada, mais le processus d’évaluation n’est pas encore en branle.
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Crédit : LaPresse.ca